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Annuler un achat immobilier : quelles sont vos vraies marges de manœuvre ?

21 août 2025

  • Achat - vente

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Il arrive qu’un projet immobilier dérape : coup de cœur trop rapide, prêt bancaire refusé, ou tout simplement changement de situation personnelle. Mais une fois les signatures posées, est-il encore possible de se rétracter ? La réponse est oui, à condition de respecter les règles.
Biggest retractation
Dix jours pour changer d’avis sans frais / Les clauses suspensives, filet de sécurité après le délai / VEFA : des cas spécifiques prévus par la loi / Promesse ou compromis : des conséquences bien différentes / Après l’acte notarié, un recours limité aux cas graves / En résumé

Dix jours pour changer d’avis sans frais

Lorsqu’un particulier signe un compromis de vente, une promesse unilatérale, un contrat de réservation en VEFA ou encore un contrat de construction de maison individuelle, il dispose d’un délai légal de dix jours. Celui-ci démarre le lendemain de la première présentation du courrier recommandé notifiant l’acte, ou du lendemain d’une remise en main propre par un professionnel mandaté.

Durant ce laps de temps, nul besoin de justification : un simple courrier recommandé suffit pour se rétracter. Le dépôt de garantie doit alors être restitué sous 21 jours par le notaire ou l’agent immobilier qui le détient.

Les clauses suspensives, filet de sécurité après le délai

Une fois ce délai écoulé, tout n’est pas perdu. Les avant-contrats prévoient généralement des conditions suspensives qui, si elles ne sont pas remplies, permettent à l’acheteur de se dégager sans pénalité. La plus connue est la clause de financement : si le crédit est refusé, la vente tombe automatiquement.

D’autres clauses peuvent être négociées et inscrites au compromis : vente préalable de votre logement actuel, obtention d’un permis de construire, absence de servitudes contraignantes… Encore faut-il apporter la preuve de la non-réalisation : par exemple, deux lettres de refus de prêt dans le cas d’un financement.

VEFA : des cas spécifiques prévus par la loi

L’achat sur plan obéit à des règles particulières. Le dépôt de garantie doit être rendu à l’acquéreur dans plusieurs situations encadrées par le Code de la construction :

  • abandon du projet par le promoteur,
  • hausse de plus de 5 % du prix par rapport au prévisionnel,
  • suppression d’un équipement annoncé (espaces verts, piscine…),
  • refus de prêt ou montant inférieur de plus de 10 % aux conditions prévues,
  • valeur finale réduite de plus de 10 % par rapport à l’engagement initial.

Dans ces cas, l’acheteur récupère son argent, souvent après un simple courrier recommandé.

Promesse ou compromis : des conséquences bien différentes

La nuance est de taille :

  • Avec une promesse unilatérale de vente, seul le vendeur est engagé. L’acheteur garde la liberté de lever ou non l’option d’achat. En cas de renoncement, il perd l’indemnité d’immobilisation, souvent autour de 5 à 10 % du prix.
  • Avec un compromis de vente, l’engagement est réciproque. Si l’acquéreur se désiste sans motif légitime, le vendeur peut exiger l’application de la clause pénale prévue au contrat, généralement comprise entre 5 et 10 % du prix, voire saisir le juge pour forcer la vente.

Dans la pratique, beaucoup de dossiers se règlent à l’amiable, parfois contre un dédommagement négocié.

Après l’acte notarié, un recours limité aux cas graves

Une fois l’acte authentique signé, la propriété est transférée. Revenir en arrière devient exceptionnel. Seuls quelques fondements juridiques permettent encore d’annuler :

  • le dol, si le vendeur a volontairement dissimulé une information,
  • le vice caché, si un défaut grave empêche l’usage normal du bien,
  • le non-respect de l’obligation de délivrance, si le logement livré diffère de ce qui était prévu dans l’acte.

Ces recours supposent une procédure longue, souvent accompagnée d’expertises et de contentieux judiciaires.

En résumé

Annuler un achat immobilier est possible, mais plus le processus avance, plus les conséquences financières et juridiques s’alourdissent.

10 jours après la signature : rétractation simple et gratuite.

Ensuite : seules les conditions suspensives ou les cas spécifiques à la VEFA permettent d’annuler sans perte.

Hors cadre : l’acheteur risque de perdre son dépôt, voire d’indemniser le vendeur.

Après l’acte notarié : il ne reste que des recours exceptionnels devant la justice.

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