20 décembre 2023
Les frais d’acquisition sont une dépense quasiment incontournable quand on devient propriétaire. L’usage veut que l’acheteur les paye, mais certains vendeurs pressés proposent parfois de les prendre à leur compte et les répercutent dans le prix de vente.
Les frais de notaire sont composés :
Les frais d’acquisition sont calculés à partir du prix de vente. Ils dépendent du type de bien (neuf ou ancien) et du département où il se trouve. Dans l’immobilier ancien, ils représentent 7 à 8 % du montant de la transaction. Dans le neuf, ils ne s’élèvent qu’à 2 ou 3 % grâce à une réduction sur la taxe de publicité foncière (TPF).
Pour acheter un logement à 200 000 euros, vous devez donc prévoir une enveloppe supplémentaire d’environ 15 7000 euros dans l’ancien et 4 500 euros dans le neuf. Pour connaître exactement le montant des frais de notaire en fonction de votre budget et de votre commune, vous pouvez utiliser notre simulateur.
Vous devenez propriétaire grâce à un crédit immobilier ? Alors vous devrez payer votre tribut à la banque ! Lorsque vous acceptez l’offre de prêt, l’établissement vous demande de lui verser des frais de dossier. Compris entre 500 et 1 500 euros, vous pouvez parfois les négocier. Vous devrez aussi rembourser, chaque mois, des intérêts. Ils sont fixés en fonction de la somme empruntée, de la durée du crédit et du contexte économique mondial. L’offre de prêt mentionne leur taux et leur coût total.
Après avoir validé votre demande de crédit, la banque vous imposera sans doute de souscrire une assurance emprunteur. Elle vous sera utile si un accident de la vie (décès, invalidité ou même perte d’emploi) vous empêchait de rembourser votre prêt. Mais cette sécurité a un prix : jusqu’à 35 % du coût du crédit. Inutile de prévoir un chèque le jour de votre achat pour la payer : l’assurance emprunteur est prélevée chaque mois, en même temps que les mensualités de remboursement.
Vous êtes passé par un courtier pour décrocher votre emprunt et dénicher l’assurance de prêt la plus compétitive ? Vous devrez le rémunérer lors de la signature de l’acte notarié. Son intervention coûte entre 0,75 et 3 % du montant du prêt.
L’usage veut aussi que les frais d’agence soient à la charge du vendeur. Mais il est possible que le propriétaire vous demande de les régler. Dans ce cas, ils doivent être indiqués sur l’annonce.
Les agents immobiliers facturent généralement entre 3 et 10 % du prix de vente pour leurs services. Vous avez eu le coup de cœur pour une villa à un million d’euros ? Rassurez-vous ! Vous n’allez pas verser 100 000 euros de commission ! Les honoraires sont dégressifs, plus le bien est cher, moins leur pourcentage est élevé. Et ils sont souvent négociables !
Enfin, vous devrez partager la taxe foncière et les charges de copropriété au prorata temporis avec le vendeur.
Le trésor public envoie la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) en septembre. Il l’adresse à celui qui était le maître des lieux au 1er janvier. Mais les vendeurs sont rarement d’accord pour payer l’année entière, surtout s’ils ont vendu avant Noël ! Le notaire répartit donc les impôts entre les deux parties selon le nombre de jours où ils ont été propriétaires du bien dans l’année. Son montant varie d'une ville à l’autre et dépend de la valeur locative du bien.
La règle du prorata temporis vaut aussi pour les éventuelles charges de copropriété. Seule exception : les travaux. Vous ne payez que pour ceux que vous avez votés, même si l’appel de fonds intervient après la vente de l’appartement.
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